1. Quelles sont les principales causes du réchauffement climatique ?
Concrètement, qu’est-ce que le réchauffement climatique ? Il s’agit tout simplement du phénomène d’augmentation des températures qui se produit sur Terre depuis 100 à 150 ans. Plus les années passent, plus on en parle et surtout, plus on en ressent les conséquences : hausse des températures, accroissement des sécheresses,de l’intensité des tempêtes, réchauffement et montée des océans, perte de biodiversité ou encore pénurie alimentaire… Et la liste continue de s’allonger.Aujourd’hui, 97% des scientifiques qui travaillent sur ce sujet estiment que la Terre se réchauffe en raison des activités humaines. Quelles sont-elles ?
L’utilisation des énergies fossiles
Commençons par expliquer ce que sont les combustibles fossiles. Il en existe trois types : le charbon, le pétrole et le gaz. Formés par la décomposition d’organismes à base de carbone enterrés depuis des millions d’années, ils créent des dépôts riches en carbone qui sont extraits et brûlés pour produire de l’énergie. C’est ainsi que l’on obtient de l’énergie dite “fossile” ! Ils fournissent actuellement environ 80 % de l’énergie mondiale et sont également utilisés pour fabriquer du plastique, de l’acier et une vaste gamme de produits. Petit hic : ils ne sont pas renouvelables. Lorsque les combustibles fossiles sont brûlés, ils libèrent de grandes quantités de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, dans l’air. Les gaz à effet de serre emprisonnent la chaleur dans notre atmosphère, ce qui provoque fatalement le réchauffement de la planète.
L’évolution de la déforestation
On parle de déforestation lors de la perte des surfaces forestières. Celle-ci peut être causée par de multiples facteurs; notamment les incendies de forêt, les maladies pouvant affecter les arbres ou encore les parasites. Pour autant, ce sont les activités humaines qui sont en grande majorité responsables de la déforestation au niveau mondial et donc indirectement du réchauffement climatique. Outre les conséquences directes sur la biodiversité des forêts et sur les sols de celles-ci, la déforestation a aussi un impact très fort sur le changement climatique. En effet, les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie. En détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l’écosystème mondial à stocker du CO2. Moins d’arbres, c’est moins de CO2 absorbé et donc plus d’effet de serre.
L'augmentation de l’élevage
Depuis 1960, la consommation de viande au niveau mondiale a été multipliée par 4 alors que la population a "seulement" doublé. Vous nous voyez venir : cette omniprésence des produits d’origine animale dans l’alimentation moderne des pays développés a de nombreuses conséquences écologiques. En effet, l’élevage (qu’il soit bovin, porcin, ovin, aviaire ou autre) nécessite une grande quantité de ressources agricoles et crée une pression sans précédent sur les écosystèmes. Les terres agricoles nécessaires à l’élevage s’étendent et représentent une menace pour la biodiversité, mais aussi pour le climat. En effet, remplacer les espaces naturels comme des forêts ou des prairies sauvages par des espaces cultivés réduit considérablement les puits de carbone. Non seulement cela réduit le nombre d’arbres et de plantes sauvages au profit de cultures qui stockent nettement moins de carbone, mais cela réduit aussi significativement les capacités des sols à absorber le carbone atmosphérique.
2. Comment agir pour lutter contre le changement climatique ?
Maintenant que nous avons posé le diagnostic, agissons ! Si vous aviez l’ombre d’un doute, maintenant vous en êtes sûrs : l’activité humaine est en grande partie responsable du réchauffement climatique dont nous sommes témoins aujourd’hui. Et ce n'est pas que nous qui le disons ! Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC), dans son cinquième rapport d'évaluation, a reconnu l’existence du changement climatique et que celui-ci résultait des activités humaines. Alors si nous en sommes responsables, nous pouvons certainement changer la tendance ! Avant de devenir les supers héros du climat, soyez sûrs d’une chose : TOUTES les actions sont polluantes puisqu’elles nécessitent de l’énergie. L’objectif est de réduire notre empreinte carbone et d’agir pour un avenir durable.
Réduction des émissions de gaz à effet de serre
Les activités humaines ont fait exploser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce qui a entraîné une dangereuse perturbation du climat. Pour limiter le réchauffement climatique, il faudrait donc diviser nos émissions de gaz à effet de serre par deux d’ici 2030. Plusieurs moyens nous permettrons de maintenir le réchauffement sous le seuil des 2°C :
- Privilégier les transports moins polluants. Le transport représente à lui-seul 31% des émissions de gaz à effet de serre en France. C’est le principal émetteur de CO2 qui provient de la combustion de carburants. Alors, lorsque cela est possible, n’hésitez pas à utiliser les transports en commun, le vélo ou encore la marche plutôt que la voiture.
- Manger moins de viande, plus de légumes et consommer local. Diminuer les protéines animales en végétalisant son alimentation n’est pas qu’une question de bien-être animal, c’est aussi une solution efficace pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. En effet, l’élevage de bétail représente 14,5 % des émissions GES !
- Réduire ses déchets, réutiliser les objets et les recycler. Le principe des 3 R ! On passe à l’économie circulaire et on recycle : à chaque déchet, sa poubelle. Rien que le recyclage permet d’éviter l’équivalent de 5 % des émissions nationales annuelles de CO2 !
- Réduire sa consommation d’électricité. Isoler correctement son logement pour éviter la déperdition, utiliser des énergies renouvelables et des lampes LED, baisser son chauffage, etc. En pleine période de sobriété énergétique, ce sont des petits gestes simples qui permettent de réduire nos émissions de CO2, en plus de faire du bien à votre portefeuille !
Adaptation aux changements climatiques
Le fait de réduire ses émissions de gaz à effet de serre constitue ce qu’on appelle des actions d’atténuation. Pour autant, bien qu’elles soient essentielles, ce ne sont pas les seules actions possibles pour limiter l’impact du réchauffement climatique. Il existe aussi les politiques publiques d’adaptation. Celles-ci ont pour objectifs d’anticiper les impacts à attendre du changement climatique, de limiter leurs dégâts éventuels en intervenant sur les facteurs qui contrôlent leur ampleur (par exemple, l’urbanisation des zones à risques) et de profiter des opportunités potentielles. Ce sont des actions menées à l’échelle nationale. La France est l’un des pays les plus avancés en matière de planification de l’adaptation au changement climatique, son plan a été publié mi décembre 2018.
Sensibilisation et éducation
Le troisième pilier pour limiter l'impact du réchauffement climatique est d’éduquer les générations futures pour un avenir durable. En effet, l’éducation est essentielle pour promouvoir l’action climatique. Elle aide les populations à comprendre les effets de la crise climatique et à lutter contre ces derniers. Comment ? En leur donnant les bons outils : connaissances, compétences, valeurs et attitudes. Autant d’ingrédients essentiels pour devenir dès aujourd’hui des agents du changement de demain. Dès la classe de CP et jusqu’aux classes de terminales, les enjeux environnementaux sont au cœur des enseignements.
3. Le rôle des gouvernements et des entreprises dans la lutte contre le réchauffement climatique
Vous l’avez compris, tous les acteurs publics et privés ont un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique : particuliers, enseignants, entreprises comme les gouvernements ! Pour ce faire, il existe des dispositifs réglementaires : bilans d’émissions de gaz à effet de serre (GES), planification territoriale, rapportage extra-financier des entreprises et des investisseurs - ou par des engagements volontaires. Et concrètement, comment ça se passe ?
L’importance de la collaboration entre les gouvernements et les entreprises
Pour lier tous ces acteurs, les entreprises ont un rôle clef ! En effet, même si elles n’ont pas toutes la même empreinte carbone, elles se doivent d’atteindre les objectifs de neutralité carbone à 2050 fixés par les pays signataires de l’Accord de Paris. Il est donc crucial que les entreprises s’emparent, elles aussi, du défi environnemental. Que ce soit par devoir citoyen ou contrainte de leurs clients, investisseurs ou purement légales. En effet, depuis 2012, le régulateur français a exigé des entreprises de plus de 500 salariés la publication d’un bilan d’émissions de gaz à effet de serre (BEGES réglementaire). De plus, depuis 2015, l’article 173-VI de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (TECV) exige des investisseurs qu’ils publient l’empreinte carbone de leur portefeuille. Les sociétés d’investissement, au travers de leurs décisions, impulsent un signal aux entreprises et permettent d’orienter l’économie vers des activités moins carbonées. De plus, les bénéfices associés à l’évaluation de l’empreinte carbone ne se limitent pas à la décision d’investissement. Ils sont indispensables au déploiement des stratégies d’engagement des investisseurs les plus engagés qui cherchent à promouvoir les bonnes pratiques au sein de leur portefeuille d’investissement et incitent les entreprises à réduire leurs émissions de CO₂.
Les initiatives durables des entreprises pour lutter contre le réchauffement climatique
Selon un récent baromètre, 75 % des salariés des grandes entreprises ressentiraient un malaise face à l’inaction de leur entreprise dans la lutte contre la crise environnementale et la croissance des inégalités. Six salariés sur dix envisagent même de quitter leur entreprise pour ces raisons. Heureusement, des entreprises ont entendu leur appel ! On vous livre quelques exemples des meilleures initiatives :
- En décembre, 200 grandes entreprises ont appelé les gouvernements à respecter leurs engagements climatiques. Ce sont donc Ikea, Microsoft, Bayer, EDF, H&M, Ikea, Nestlé, Saint-Gobain, Unilever, ou encore Volvo, et bien d’autres qui ont signé un appel demandant aux gouvernements de respecter les objectifs de l'accord de Paris, à savoir contenir l'élévation des températures nettement sous 2°C, si possible à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. L’union fait la force !
- Dans la lutte contre le changement climatique, L’Oréal a développé un plan d’action pour être une entreprise «carbon balanced» à horizon 2020. L’objectif ? Compenser les émissions de CO2 incompressibles de son activité industrielle par une démarche de sourcing durable qui repose sur trois piliers : la promotion d’une agriculture à faible émission de carbone, la gestion durable des forêts et l’efficacité énergétique des chaînes de transformation.
- Autre exemple : depuis 2019, le laboratoire pharmaceutique Sanofi utilise des installations de récupération de chaleur fatale dans le but de réduire la consommation de gaz du site et les émissions de CO2 associées, avec un objectif, à terme, de « zéro émission de CO2 ».
Il est clair que des changements majeurs attendent et sont attendus par les entreprises. La bonne nouvelle, c’est que OuiLive dispose LA solution ultime pour sensibiliser efficacement vos équipes à la lutte contre le réchauffement climatique. Pour mobiliser chaque collaborateur, misez sur la gamification pour faire passer vos messages, et favoriser le passage à l’action du plus grand nombre !
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